L'orage

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Part of the following chapter Lettres de Frederico #5
La lettre est barbouillée d'eau salée

Nous avons d'abord perdu de vue le Santiago. L'idée de son naufrage nous hante, mais il nous a été impossible de distinguer ses lumières quand les grandes vagues secouaient notre navire. Dieu seul sait ce qu'il est advenu de ce navire et du San Cristóbal. Nous luttons pour survivre, cette nuit est peut-être la dernière. Dans le bruit assourdissant de la tempête, j'ai tout de même entendu des rires. Ça venait de la cale. C'était l'Hérétique. Je ne sais pas ce qui l'amusait. Il a mené Isabella dans cet enfer et nous avons été assez idiots pour les suivre. F.