Une lettre écrite à la va-vite, trouvée dans une tente du camp de mineurs du Haut-col
Je suis arrivé hier. Airic a dit qu'on trouverait ce qu'il nous faut ici. Avec tout ce qu'on ramasse, je crois qu'on va devoir augmenter les frais de location de nos petits refuges... Peut-être qu'on pourrait même réclamer de l'Azoth ! Ce serait formidable, non ? D'ici quelques années, on aura besoin de nouvelles caches pour mettre tous ces profits de côté !
J'irai aux grottes demain. Je vais me reposer un peu. C'est étrange... Il n'y a personne ici, mais j'entends comme des voix. Des murmures. Ce doit être le vent dans les falaises.
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Ces maudites créatures ont failli m'arracher le pied ! Je me suis rafistolé, mais je ne vais pas pouvoir me déplacer tout de suite. Je vais me contenter de me reposer, écouter ces voix qui flottent au vent.