Les sacrifices semblant tenir leurs promesses, nous ordonnions alors aux légionnaires d'ouvrir la première entrée. Jusqu'ici, nous n'avions déterré que des murs nus et de la poussière. Ils sont splendides et possèdent des dimensions hors du commun, mais nous sommes bien loin de ce que le pontife Charmion recherche.
Et pourtant, j'ai un pressentiment que je ne peux réprimer. Il y a une présence au sein même de l'Ennéade ; présence que je n'avais jamais ressentie auparavant. Chaque respiration est pesante et j'ai l'impression qu'on m'observe depuis ces murs vides. C'est troublant... mais pas désagréable.